Communiqué commun des organisations syndicales représentatives des personnels médicaux hospitaliers et des internes Mercredi 20 novembre 2019 Les organisations syndicales de praticiens hospitaliers, de jeunes médecins et pharmaciens et d’internes ont pris connaissance du « plan d’urgence pour l’hôpital » annoncé ce mercredi par le premier ministre et la ministre des solidarités. L’ensemble des représentations syndicales tiennent…
Mobilisation
Le SNPEH appelle ses adhérents et l’ensemble des pédiatres hospitaliers à se joindre au mouvement de grève du 14 novembre
Chers collègues pédiatres hospitaliers, Vous avez du mal à vous y retrouver dans le contexte actuel. Vous avez reçu certainement des mails sur la mobilisation des praticiens hospitaliers et des internes. Nous le regrettons : il n’y a pas de consensus d’action des principales intersyndicales de praticiens hospitaliers mais un même message : il faut un plan d’urgence pour l’hôpital. Nous partageons au SNPEH ce point de vue. Nous vous invitons donc à participer aux 3 journées d’action prévues des 29 Octobre et 14/15 novembre ! Voici quelques informations pour mieux vous y retrouver : Les principales intersyndicales de praticiens hospitaliers rejoignent le mouvement de contestation et appellent leurs troupes à plusieurs mobilisations. Le 23 octobre, Agnès Buzyn a annoncé un plan de soutien pour l’hôpital qui sera présenté en novembre. En attendant cette présentation, les organisations syndicales et autres collectifs de personnels sont déjà en ordre de bataille. Deux journées de mobilisation sont prévues : – le 29 octobre, en marge du vote solennel en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et une autre à l’appel de tous les agents de la fonction publique hospitalière, – le 14 novembre. L’objectif ? Obtenir « un plan d’urgence pour l’hôpital public ». Les praticiens hospitaliers eux aussi tentent de mobiliser… avec des stratégies qui diffèrent. Certains syndicats en appellent directement à la grève. C’est le cas du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E). Pour lui, ce sera un préavis pour chaque journée. Il voit en ce PLFSS « une asphyxie » pour l’hôpital, « une goutte d’eau qui fait déborder le vase de la souffrance de l’hôpital public ». Le SNPHAR-E appartient à l’intersyndicale Action praticiens hôpital (APH) qui regroupe en son sein Avenir hospitalier (AH), et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH). Cette intersyndicale, qui s’accorde avec le syndicat Jeunes médecins, retient pour sa part uniquement la journée du 14 novembre. Dans un communiqué, elle exige que le plan attendu comporte une « composante nationale de revalorisation des carrières et une composante régionale au plus près des territoires » et demande une négociation directement avec le Premier ministre. Elle exige en outre un réel financement et non « un simple jeu de redéploiement budgétaire ». APH développe deux motions (cf pièces jointes): – La première a trait à ses revendications : elle exige une augmentation du budget hospitalier, soit de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), à hauteur de 4,4% ; des rémunérations plus attractives pour les personnels hospitaliers ; l’arrêt des fermetures de lits ; une remédicalisation de la gouvernance des hôpitaux ; et enfin une médicalisation du calcul de l’Ondam hospitalier. – La deuxième détaille les actions choisies par l’intersyndicale qui envisage entre autres une suspension de la participation aux activités institutionnelles. Des revendications relayées par une autre composante d’APH, le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) qui a choisi également de ne retenir que la journée du 14 novembre comme date de mobilisation et déposé un préavis en ce sens. Le 14 novembre, c’est aussi la date retenue par une autre association d’intersyndicales de praticiens hospitaliers: la Coordination médicale hospitalière (CMH), le Syndicat national des médecins, chirurgiens, spécialistes, biologistes et pharmaciens des hôpitaux publics (SNAM-HP) et l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH) y ajoutent aussi un préavis pour le 15 novembre. Ils « expriment avec force que les solutions doivent intégrer l’ensemble des équipes de l’hôpital ». Dans un communiqué commun, les trois structures dressent la liste de leurs revendications : sortir l’hôpital de la logique du tout T2A ; améliorer et moderniser l’outil de travail par des investissements à la hauteur des missions de service public ; améliorer les rémunérations des praticiens hospitaliers ; mieux prendre en compte sous forme de prime les suppléments de charge de travail liés à la désertification médicale ; valoriser ceux qui s’investissent dans le travail d’équipe ou encore les jeunes dans la carrière hospitalière ; renforcer la place des médecins et pharmaciens dans la gouvernance de l’hôpital ; maintenir le concours national de praticiens hospitaliers et enfin revaloriser les carrières des soignants. INPH, Snamp-HP et CMH exigent également « sans délai » un « véritable plan de sauvetage » de l’hôpital public. Les internes aussi Les internes aussi se mobilisent et notamment en Île-de-France. Le Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP) a lancé un appel à manifester le 14 novembre, relayé par l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI). Certaines revendications sont spécifiques aux étudiants. Le SIHP demande la revalorisation globale des indemnités des internes avec mise en place d’une prime vie chère pour les étudiants franciliens ainsi que le respect du temps de travail hebdomadaire et du repos de sécurité. Dr Jean-Louis Chabernaud Vice président du SNPEH (INPH) Pédiatre-réanimateur
Assemblée Générale du SNPEH
Une assemblée générale du SNPEH aura lieu le 05/10 à 12h30 au cours des Journées Parisiennes de Pédiatrie. Venez nombreux !
Lettre SNPEH 31: « Madame Buzyn a dit » par Jean-Louis Chabernaud
Madame Agnès Buzyn a dit… Près de 250 services d’urgences sont aujourd’hui en grève dans toute la France. Les personnels soignants et médicaux avec leurs syndicats demandent la réouverture de lits d’hospitalisation pour des patients de tous âges afin d’améliorer l’aval des services d’urgence, la création de postes d’infirmières, d’aides-soignantes et de médecins ainsi qu’une amélioration…
Lettre SNPEH 30
Le SNPEH, comme dit il y a quelques semaines, soutient les personnels des services d’urgences dans leurs revendications pour de meilleures conditions de travail. Cependant, le SNPEH tient à rappeler qu’au moins 25% des patients consultant en urgence sont des mineurs qui sont vus pour plus de la moitié dans des services d’urgences pédiatriques et…
Compte rendu de l’AG du SNPEH à la SFP du 21/06/2019
CR AG SNPEH 21/06/2019 Présents : Pour le Bureau : Emmanuel Cixous (Roubaix), président Jean-Louis Chabernaud (Clamart), past et vice-président Philippe Babe (Nice), secrétaire Marc Le Bideau (Saint-Nazaire), trésorier Présents également : Pascal Le Roux (Le Havre) Nicolas Crassard (Bourg en Bresse) Jérome Clouzeau (Saint-Laurent du Maroni) Marie Monfort-Gouraud (Meaux) Pierre Callamand (Béziers) Laurence Martinat (Macon) INTRODUCTION : Une…
Lettre SNPEH 29 « bis »
Le SNPEH s’associe au mouvement de grève et de protestations qui touche actuellement les services d’urgences et aux actions entreprises. Le SNPEH a en effet à cœur la qualité de l’accueil et de la prise en charge des patients qui consultent dans l’urgence quel que soient leurs âges et leurs pathologies. Le SNPEH a également…
Lettre SNPEH 29
Les services de Pédiatrie des Hôpitaux subissent actuellement de grandes difficultés d’organisation, de continuité et de permanence des soins. Ceci est vrai dans tous les hôpitaux, mais avec une prédominance dans les hôpitaux non universitaires et surtout dans les petites structures. Ceci a été évoqué à l’Assemblée Générale du SNPEH comme à celle de la…
Texte écrit par Daniel Cau, notre secrétaire « historique »: La tyrannie de l’urgence
Les problèmes des urgences, y compris en pédiatrie ne sont pas que des problèmes techniques ce sont aussi des problèmes culturels et de collaboration, de respect,. Des autres et de la médecine. Bien sûr le manque de moyens, de personnel, de médecins est patent. On peut, on doit, toujours soigner plus et mieux. Soigner exige…